Le réveillon du Nouvel An a cette capacité unique à cristalliser toutes nos attentes. Le couple parfait qui s’embrasse à minuit, la fête réussie, les photos sur les réseaux. Et si vous n’avez personne à embrasser, la soirée peut vite prendre des allures d’examen raté.
Quand le 31 fait monter la pression
Peut-être avez-vous déjà vécu un 31 décembre en solo, avec ce petit malaise qui monte, cette impression d’être le ou la seule dans ce cas. Ce n’est pas vrai. Et cette année, vous pouvez reprendre la main sur cette soirée.
Dédramatiser le réveillon : changer de regard sur cette soirée
Le réveillon est une date symbolique, rien de plus. Ce n’est pas un verdict sur votre valeur ou votre attractivité.
Le 31 n’est pas un examen de votre vie amoureuse
Beaucoup de personnes en couple passent en réalité un réveillon décevant, ennuyeux, voire conflictuel. Les disputes de fin d’année existent autant que les baisers à minuit.
Ne confondez pas « être seul.e ce soir » avec « être condamné.e à rester seul.e ». Ce sont deux choses totalement différentes.
Faire le bilan de l’année autrement que par le statut « en couple »
Votre année ne se résume pas à votre situation sentimentale. Pensez aux rencontres que vous avez faites, aux amitiés qui se sont renforcées, aux moments de joie, aux petits progrès personnels.
Notez des choses dont vous êtes fier.ère en 2025, même si elles vous semblent mineures.
- Un projet abouti,
- une difficulté surmontée,
- un nouveau hobby,
- un voyage.
L’amour propre, la santé, les projets comptent autant que la vie de couple.
Reprendre la main : choisir son scénario pour le 31
Arrêter d’attendre « l’invitation parfaite »
Posez-vous la question : de quoi avez-vous vraiment envie cette année ? Plutôt que d’attendre qu’on décide pour vous.
Plusieurs scénarios sont possibles :
- une soirée tranquille chez vous,
- un petit dîner avec un ami,
- une sortie culturelle,
- du bénévolat,
- vous coucher tôt pour une fois,
- une escapade dans une ville voisine.
Tous ces choix se valent.
N’hésitez pas à envoyer un ou deux messages simples pour proposer quelque chose. « Tu fais quoi le 31 ? Ça te dirait qu’on se fasse un truc simple ? » Beaucoup de gens attendent justement qu’on les sollicite.
Trouvez l’amour auprès d’une personne qui vous correspond
Inscrivez-vousPréparer un plan A… et un plan B
Avoir deux options vous évite la panique de dernière minute :
- Un plan A social : sortie, dîner, événement organisé
- Un plan B cocon si la fatigue ou l’envie de rester chez vous prend le dessus
Le plan B n’est pas un échec. C’est une option rassurante qui vous permet de vous adapter à votre état d’esprit.
Des idées concrètes selon votre situation
Si vous êtes jeune adulte ou étudiant.e
Organisez une soirée jeux (société ou vidéo) ou raclette entre amis, chacun apporte quelque chose. Proposez aussi un ciné de nuit ou un marathon de films à thème. Ces options simples plaisent souvent plus qu’une grosse fête bruyante.
Il y a probablement d’autres personnes autour de vous qui n’ont pas de plan précis ou qui préfèrent justement une soirée tranquille.
Créez un petit groupe « Réveillon sans prise de tête » avec des connaissances qui ne sont pas en couple. Vous serez surpris.e du nombre de volontaires.
Si vous êtes avec vos enfants
Transformez le 31 en fête familiale :
- soirée pyjama,
- blind test musical,
- mini escape game chez soi
- petite déco maison,
- faux compte à rebours à 22h pour les plus jeunes.
Ne pas avoir de partenaire ne signifie pas soirée ratée pour vos enfants.
Demandez-leur de choisir le thème ou le menu. En les rendant acteurs, vous créez un souvenir positif qui n’a rien à envier aux réveillons de couple.
Si vous êtes parent séparé et sans les enfants ce soir-là
Le 31 sans les enfants peut être une épreuve, surtout si c’est la première fois. Cette douleur est légitime.
Quelques pistes pour vivre au mieux cette soirée :
- rejoignez d’autres parents dans la même situation,
- passez la soirée chez un.e ami.e proche,
- offrez-vous une nuit à l’hôtel ou en Airbnb pour changer d’air.
Garder le lien à distance
Prévoyez un petit rituel avec vos enfants : appel vidéo avant qu’ils se couchent, message programmé pour le lendemain matin, photo à leur envoyer au réveil. Ces petits gestes adoucissent la séparation.
Si vous êtes séparé.e, divorcé.e ou veuf.ve
Votre tristesse est légitime, surtout si le 31 vous rappelle un.e ex ou un deuil récent. Vous avez le droit de ressentir cela.
Une soirée cocon assumée peut faire beaucoup de bien : un bon repas que vous aimez vraiment, une playlist réconfortante, un film choisi avec soin, un bain, une lecture. Prenez soin de vous sans culpabilité.
Si rester chez vous vous pèse, changez d’air :
- courte escapade dans une ville que vous ne connaissez pas,
- réveillon dans une maison d’hôtes,
- groupe de voyage pour personnes seules.
Certains organismes proposent des formules spéciales pour les célibataires.
Créer du lien même sans partenaire
S’appuyer sur les amis et connaissances dans la même situation
Identifiez une ou deux personnes qui ne sont pas en couple, ou qui n’aiment pas les grandes soirées. Il y en a plus que vous ne le pensez.
Quelques messages types à adapter selon votre style :
- « Je ne sais pas encore ce que je fais le 31, ça te dirait une soirée simple à deux ou trois ? »
- « J’ai pas envie d’une grosse fête cette année. Et toi, tu as prévu quelque chose ? »
Beaucoup de gens n’osent pas proposer par peur de déranger. Votre message pourrait bien les soulager.
Participer à des événements organisés ou solidaires
Renseignez-vous sur les soirées entre célibataires, les événements conviviaux dans votre ville, les ateliers, les concerts, les soirées jeux. Ces occasions permettent de rencontrer du monde dans un cadre bienveillant.
Si vous vous sentez vraiment seul.e, le bénévolat peut donner du sens à cette soirée : repas solidaires, associations, visites en maison de retraite. Aider ou partager avec d’autres réduit le sentiment de solitude et vous sort de vos pensées circulaires.
Protéger sa santé mentale le soir du 31
Gérer les réseaux sociaux et les comparaisons
Si les photos de couples et de fêtes vous font trop mal, limitez Instagram et Facebook pendant quelques heures. Ce n’est pas fuir, c’est vous protéger.
Rappelez-vous que les stories ne montrent que les meilleurs moments, jamais les disputes, les malaises ou l’ennui. Vous comparez votre ressenti réel à une mise en scène.
Choisissez des contenus qui vous font du bien : une série réconfortante, un podcast que vous aimez, une playlist qui vous porte.
Prévoir un rituel de douceur pour soi
Préparez-vous quelque chose qui vous fait plaisir : un bon repas, une jolie tenue juste pour vous, une petite liste de gratitudes écrite à la main.
Écrivez une lettre à vous-même pour vous remercier d’avoir traversé l’année, même avec ses moments difficiles. Relisez-la le lendemain. Ce petit geste déplace le regard de « je subis cette soirée » vers « je prends soin de moi ».
Après le 31 : transformer cette soirée en point de départ
Faire un mini bilan à froid
Le 1er janvier, quand les émotions seront retombées, posez-vous trois questions simples :
- Qu’est-ce qui m’a fait du bien hier ?
- Qu’est-ce qui a été difficile ?
- Qu’est-ce que j’aimerais faire différemment l’an prochain ?
Voyez cette soirée comme une expérience, pas comme un verdict sur votre vie. Vous avez le droit d’ajuster, d’essayer autre chose, de changer d’avis.
Décider de 1 ou 2 actions pour l’année qui commence
Posez des intentions simples pour 2026 : rejoindre une activité régulière qui vous plaît, voir plus souvent certains amis, tester un événement pour célibataires, consulter un professionnel si la solitude vous pèse trop.
Une année ne se résume pas à une soirée. Passer un 31 décembre en solo ne vous enlève rien, vraiment rien. Au contraire, c’est peut-être l’occasion d’en faire une parenthèse pour vous, un petit pas vers plus de douceur et de bienveillance envers vous-même.
Bonne année à vous.
